Sopadec, un partenaire dans l’air du temps
Nous avons rendu visite à l’un de nos partenaires majeurs, la Société Papier Décor. Cela vous parle ? Je vous rassure nous non plus, mais Sopadec ?
Qui ne connaît pas cette enseigne située à Nevers qui depuis plus de trois décennies vous accompagne dans l’organisation de vos moments festifs.
Nicolas Nogier, son président, nous a accueilli chaleureusement pour nous parler de la société familiale dont il a pris la tête il y a quelques années.
Bonjour Nicolas, la première question qui nous vient à l’esprit : pourquoi Société Papier Décor ?
Notre premier métier c’est l’emballage papier pour les commerçants, ce n’est pas par hasard si nous étions situés avenue de la gare, près du marché Carnot…
En 1998, quand mes parents ont racheté la société, ils ont ouvert le magasin pour développer la vente d’emballages au sens large, puis le secteur du festif qui nous a fait mieux connaître du grand public, c’est-à-dire tous les produits de tables et la décoration nécessaires à l’organisation d’une fête, un
mariage, un anniversaire… mais aussi les dragées, puisque les boulangers-pâtissiers à l’époque ne souhaitaient plus proposer ce produit !
Nous avons pris la suite, cela avait du sens dans notre offre.
Les locaux ici sont bien plus grands qu’avant ? Vous poursuivez votre développement sur ces deux fronts ?
Oui, en 2007, nous sommes arrivés dans ces nouveaux locaux rue des Docks. Cela répondait à une évolution stratégique dans notre développement.
Quelques chiffres : en 2009 le ratio emballage / festif était 50/50, aujourd’hui 80/20… Les gens ne font pas moins la fête, mais consomment différemment. Les familles souhaitent revenir à l’essentiel. Les fleuristes ont aussi petit à petit repris cette activité, la location est à la mode et puis il y a internet…
Dans notre secteur géographique pour pérenniser ce domaine il faudrait une zone de chalandise plus importante.
Donc avec Caroline, mon épouse, nous avons compris qu’il fallait revenir aux sources ; nous revenons à notre première activité. Nous avons des commerciaux qui interviennent dans trois secteurs principaux : l’emballage alimentaire, l’industrie et les commerces indépendants.
Qu’est-ce qui a le plus évolué dans le domaine de l’emballage ? La tendance à l’éco-reponsabilité boulverse votre activité ?
Les industries rognent de plus en plus sur leur surface de stockage y
compris pour l’emballage pour des raisons de trésorerie et la généralisation du flux tendu. C’est là que nous intervenons dans le service par la distribution en fonction du besoin réel.
Quand je suis arrivé chez Sopadec c’était la ruée sur les achats des produits en plastique. Aujourd’hui on n’en vend quasiment plus, le côté naturel revient beaucoup. On vendait même de la fleur artificielle pour les mariages, c’est une autre époque… On travaille avec pas mal d’enseignes locales sur des produits personnalisés. C’est vrai, Il y a une vraie tendance pour l’éco-responsable mais on est dans une région où c’est encore avant tout l’économique qui va guider l’acheteur.
Sans transition, vous avez eu le temps de regarder les JO en cet été olympiques ?
Oui... Le hand c’était pas folichon ! (rires) Je plaisante, les filles ont réalisé un beau parcours mais chez les gars on a vraiment senti que c’était la fin d’un cycle.
Et l’USON Handball c’est folichon ? (rires)
Mais oui ! On a souffert tous ensemble la saison dernière avec la Nationale 2 mais on s’est maintenu, c’est le principal !
Je connais bien les sports collectifs pour avoir pratiqué. D’une saison à l’autre tu peux avoir le même groupe et que ça fonctionne complètement différemment. Tu ne comprends pas, c’est comme ça…
C’était votre première saison avec un coach professionnel donc forcément une nouvelle façon de travailler. Vous n’avez pas été épargné non plus par les coups du sort, les blessures.
En tant que partenaire on souhaite, bien évidemment, que l’équipe gagne mais je pense qu’il faut que l’on garde de la hauteur et regarder comment le club évolue. Je peux vous dire, que ce soit au niveau du terrain, des dirigeants, de tout le club, ça sent le travail chez vous.
Vous cherchez à grandir à votre rythme. Quand on voit que cela explose de tous les côtés dans les clubs nationaux, principalement pour des raisons financières parce que certains ont mis la charrue avant les bœufs ou vivent largement au dessus de leurs moyens...
Merci, pour ces mots d’encouragement, Nicolas. On le renouvelle ce partenariat ?
Bien entendu, plus que jamais !
Merci beaucoup et à bientôt à la Maison des Sports !
Sopadec
7 rue des Docks, Nevers
www.sopadec.com